mardi 6 avril 2010

Un bon jour pour mourir, Jim Harrison

Dans ce roman, Jim Harrison raconte la folle épopée américaine de trois jeunes adultes des années 1960.
Après s'être rencontrés dans un bar et avoir partagé quelques parties de billards, deux hommes décident de prendre leur voiture pour atteindre le Grand Canyon et y saboter un barrage qui détruit l'écosystème de la région. Sylvia, le coup d'un soir récurrent de Tim, rejoint alors l'aventure dans l'espoir de convaincre son ancien militaire, drogué par des dizaines de petites pilules, de poser ses valises et d'accepter enfin de l'épouser.

De son côté, le narrateur, troisième membre de la bande, observe toute cette agitation amoureuse tout en succombant au charme de Sylvia.

Parsemée de drogues plus ou moins fortes, d'alcool et de bordels, la virée en voiture va devenir de plus en plus périlleuse et les esprits s'en trouveront de plus en plus échauffés.

Un bon jour pour mourir est un roman court, bien tourné et efficace.

L'histoire est simple et aborde de manière plutôt superficielle de nombreux thèmes tels que la drogue, l'alcool, le désir, l'amour et la protection de l'environnement. Cependant, si la forme reste superficielle, le fond et les réflexions que provoquent l'histoire chez le lecteur sont, elles, beaucoup plus profondes. En effet, Jim Harrison trouve un moyen ingénieux en créant un roman frais et en apparence sans conséquences mais dont l'histoire va peu à peu s'imprégner dans l'esprit du lecteur et ne plus le quitter. De plus, le côté pathétique de la fin choisit par l'auteur se révèle décevante d'un point de vue purement stylistique mais confirme au lecteur son besoin de prendre du recul et de réfléchir.

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