jeudi 3 décembre 2009

A Genoux, Michael Connelly


A genoux reprend une partie des personnages familiers de Michael Connelly avec l'inspecteur Harry Bosh et l'agent fédéral Rachel Walling.
Stanley Kent a été assassiné au Belvédère juste au dessus de l'ancienne maison de Madonna ce soir entre 20h et 23h, personne n' a rien vu ni entendu, le corps est retrouvé par une patrouille de sécurité faisant sa ronde nocturne habituelle. Arrivés à la maison des Kent, Bosh et Walling trouvent Alicia, la femme de Stanley Kent, ligotée, nue sur le lit. Il s'avère alors que le docteur Stanley Kent est responsable du transfert entre hôpitaux des produits radioactifs servant à soigner le cancer et que son meurtre survient après qu'il ait volé sous contrainte plusieurs unités de césium dans un hôpital. La piste d'une menace terroriste est alors très vite choisie et Bosh doit fait face aux nombreuses agences fédérales pour conserver sa place dans cette enquête. Alors que tous les agents disponibles s'engagent dans la recherche du césium, Bosh continue à enquêter sur le meurtre de Stanley Kent avant de déclencher le retournement de situation digne de tout bon polar.


Depuis que j'ai lu Le Poète, il y a un an, le talent de Michael Connelly ne fait plus aucun doute pour moi. Ses policiers sont d'une rare intensité et d'une grande originalité. Avec A genoux, Michael Connelly confirme cela en y ajoutant une nouvelle dimension: la politique. En choisissant délibérément le terrorisme comme point d'ancrage de son nouveau roman et en citant ouvertement le nom de terroristes reconnus, l'auteur se met en quête d'un nouveau genre de roman policier.

La lecture de A genoux est facile et rapide et offre aux lecteurs une intéressante vision des changements qui ont eu lieu dans l'organisation de la protection de la sécurité intérieure des Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001.