tag:blogger.com,1999:blog-33648982676997523412024-03-05T05:06:39.127+01:00E.F.E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-39022152653237111362010-04-22T10:13:00.005+02:002010-04-22T10:15:43.963+02:00Sans laisser d'adresse, Harlan Coben<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTysEITkLpznoJfAlDFEmdG4GtdA721UM2BKxKMg-LZ3ss4w9NugOKtiuqCVCQvddBA4HrVcy-GbDyuZATM71-LZ1WM6cfGFbNSCGBtqoN0i3bKMZzrKf5yofgl6x1a3XFEzkND1ib-BU0/s1600/harlan2.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 127px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTysEITkLpznoJfAlDFEmdG4GtdA721UM2BKxKMg-LZ3ss4w9NugOKtiuqCVCQvddBA4HrVcy-GbDyuZATM71-LZ1WM6cfGFbNSCGBtqoN0i3bKMZzrKf5yofgl6x1a3XFEzkND1ib-BU0/s200/harlan2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462872037608391250" border="0" /></a>Myron Bolitar est depuis quelques temps au sein d'une relation stable avec Ali, une veuve du 11 septembre et mère de deux enfants, quand il reçoit un appel de Thérèse Collins, l'ancienne présentatrice du journal télévisé de CNN avec qui il s'était enfui aux Bahamas plusieurs années auparavant. Thérèse lui demande alors de la rejoindre à Paris de toute urgence. Cependant, à peine aura-t-il eu le temps de passer la douane de l'aéroport que les ennuis vont commencer pour Myron ainsi que pour Thérèse.<br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Avec tout le savoir faire du personnage qu'il a voulu moitié agent de star - moitié détective privé, Harlan Coben crée une histoire qui va nous faire voyager de la France à l'Angleterre et aux Etats-Unis à la recherche d'indices qui pourraient éclaircir les nombreux points d'ombre de la vie de Thérèse.<br /></div><br /></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Si la première partie de ce nouvel Harlan Coben manque un peu de contenu et de rythme, la patience du lecteur va être récompensée dans la seconde. Cette seconde partie est, en effet, bien écrite et extrêmement bien pensée. On y retrouve tout le talent d'Harlan Coben: son originalité, son goût du détail et son humour. Si cet humour était en surcharge dans <i>Peur noire</i>, il est cette fois bien dosé et permet au lecteur de l'apprécier d'autant plus que l'histoire policière qu'il sert à pimenter est bien ficelée.</p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: normal;">Dans </span><i>Sans laisser d'adresse, </i><span style="font-style: normal;">Harlan Coben aborde encore une fois de nombreux thèmes délicats tels que le terrorisme et la manipulation génétique à partir des cellules souches récupérées dans le cordon ombilical d'un nouveau né. En choisissant de parler d'une technique peu connue de récupération de cellules souches, l'auteur évite ainsi le débat éthique sur l'embryon et le côté meurtrier ou non de son utilisation à des vues scientifiques voire thérapeutiques. </span><i>Sans laisser d'adresse </i><span style="font-style: normal;">veut ainsi explorer une autre dimension de la manipulation génétique en poussant le lecteur à réfléchir à l'ensemble des usages néfastes qui pourraient être faits à partir des cellules souches.</span></p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Cette nouvelle page dans la vie de Myron Bolitar réussit à garder tout l'intérêt du lecteur et même à le renforcer. Ainsi, Harlan Coben a retrouvé le savoir-faire qui lui a valu tant de succès à savoir un savant mélange entre originalité, suspense, réflexion et humour.</p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-9401497703389530912010-04-20T17:35:00.003+02:002010-04-20T17:36:47.732+02:00Les combustibles, Amélie Nothomb<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja59Kzw2cXWmV3_-hA1epkjlZYWjBMn2SRukv18aCIE_pjEFjS8lb3TRHqOWmO2nbWXOzMfeNyENfmnbNtkmVNswivtnPjby4KuNxhXKZyUokWcySVTDFBncE51Ods-5DH2bAhMIDOTk5p/s1600/515NZMKCRWL.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 124px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja59Kzw2cXWmV3_-hA1epkjlZYWjBMn2SRukv18aCIE_pjEFjS8lb3TRHqOWmO2nbWXOzMfeNyENfmnbNtkmVNswivtnPjby4KuNxhXKZyUokWcySVTDFBncE51Ods-5DH2bAhMIDOTk5p/s200/515NZMKCRWL.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462243769329495730" border="0" /></a>Un professeur de littérature, son assistant et une étudiante sont réfugiés dans le salon de l'appartement du professeur alors que la guerre et l'hiver sévissent dans la ville. C'est le second hiver que la guerre s'acharne sur ces vies. Les ressources sont épuisées, il n'y a plus de combustible pour mettre dans le poêle. Plus rien, à part la bibliothèque, remplie de livres, au fond de la pièce. Pour survivre, se pose alors la question de l'autodafé. Oui, mais quel livre brûler en premier et quel livre garder encore un peu?<br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Quel livre vaut plus qu'un instant de chaleur?</span> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans cette courte pièce de théâtre aux décors et personnages minimalistes, Amélie Nothomb pose la question de la valeur des livres et des conséquences de la guerre et du froid sur la vie des êtres humains, sur leur humanité même. <i>Les Combustibles</i> est une pièce extrêmement saisissante à laquelle le lecteur reste accroché tout au long de la lecture et bien après encore. Le style très direct et le rythme effréné font de la lecture de cette œuvre une expérience haletante. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">De plus, le combat qui se crée entre les personnages pour choisir le prochain livre qui délivrera de la chaleur illustre l'une des plus grandes questions de la littérature et celle qui m'a toujours personnellement touchée: qui a le droit de décider de la valeur universelle d'un livre? Celle-ci ne devrait-elle pas rester personnelle? Ne voit-on pas en observant ces personnages que chacun aime les livres à sa façon, pour différentes raisons et que celles-ci devraient toutes être valables? </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: bold; text-align: justify;">Seulement, nous vivons dans un monde où il faut toujours imposer ses choix, toujours hiérarchiser mais peut-être que, pour une fois, ce combat entre la littérature de la réflexion et de l'analyse et celle du plaisir, de l'évasion ne devrait pas trouver de vainqueur...</p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-84310815346523407542010-04-19T11:25:00.005+02:002010-04-19T11:38:20.461+02:00La Valse lente des tortues, Katherine Pancol<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRRDWDpYq_uT8JTvYwcLj33Gkrpk-DDce4VWG_YmXluW_ShiBJ4cS59iA_Di4jxDYdtI_OSUoSW77zosnm-FtKIjzcSzMM0_uO-tjAogYWaUCtYiJj2x8RhROQ2OuZB-ORCGrWa5geXNHw/s1600/9782253129400-G.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 124px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRRDWDpYq_uT8JTvYwcLj33Gkrpk-DDce4VWG_YmXluW_ShiBJ4cS59iA_Di4jxDYdtI_OSUoSW77zosnm-FtKIjzcSzMM0_uO-tjAogYWaUCtYiJj2x8RhROQ2OuZB-ORCGrWa5geXNHw/s200/9782253129400-G.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5461780561366487010" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><br />Joséphine est une fille, une soeur, une mère, une amante et une voisine conciliante. Elle cherche l'amour qui la protégera de tous les malheurs de la vie et qui saura la rendre plus forte, elle qui se considère si faible, si peu attirante, si peu intéressante.<br /><br /><br /><br /><br />Dans de multiples tableaux, Katherine Pancol crée une valse d'histoires qui s'entremêlent rapprochant ou séparant les personnages présents dans la vie de Joséphine. Une mère sans amour et avare, une soeur manipulatrice et superficielle, un beau-frère séduisant et compréhensif, un amant inexpressif... la liste des personnages est longue sans créer pourtant de superficialité, chacun trouve sa place et apporte au roman une forte personnalité.<br /><br /></div><div> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Katherine Pancol emporte alors son lecteur dans une histoire d'apparence fraiche et légère mais qui se révèle au fil des pages de plus en plus complexe et sombre. Un petit polar se crée dans la vie de Joséphine juste à côté de ses préoccupations principales: l'amour, ses filles ou encore ses recherches littéraires sur le Moyen-Age. <i>La valse lente des tortues</i> manie avec délicatesse les sujets légers d'amour et d'amitié et les sujets lourds du sentiment d'insécurité, d'éducation des enfants, de manipulation mentale et de dépression. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ce livre est un parfait roman de distraction, idéal à lire pour s'évader au coeur d'une histoire qui aurait pu ou pourrait exister tout en réfléchissant aux thèmes actuels secouant notre société.</p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-33967638546106255522010-04-06T10:56:00.003+02:002010-04-18T22:47:07.671+02:00Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCdU9wX7yHddIXPAvek3ThWF4D30XJwP3u_Ctp8SNfp0DiYE7RrWh0JX954UC_S9_E7GouC1GiBqeEYmrRAK6Fj3XgBzhTW_a-ilayyh4Z-41RdncRShHmVuQODioeTpIYMmW4MoxO4Miy/s1600/9782226059642-g.png"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 129px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCdU9wX7yHddIXPAvek3ThWF4D30XJwP3u_Ctp8SNfp0DiYE7RrWh0JX954UC_S9_E7GouC1GiBqeEYmrRAK6Fj3XgBzhTW_a-ilayyh4Z-41RdncRShHmVuQODioeTpIYMmW4MoxO4Miy/s200/9782226059642-g.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456946331590886994" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Hygiène de l'assassin</span> n'est pas comme les autres romans qui parlent eux-mêmes de littérature ou d'auteurs de roman, celui d'Amélie Nothomb nous plonge dans les recoins sombres de la vie de Prétextat Tach, prix nobel de littérature et misanthrope. Apprenant sa mort imminente d'un cancer des cartilages, Prétextat Tach est encouragé par son assistant à répondre à une série d'interviews de « la dernière chance ». <span style="font-style: italic;"><br />Hygiène de l'assassin</span> commence alors son histoire par une critique acerbe des journalistes qui se permettent toujours d'interroger ou de porter des jugements sur des auteurs qu'ils n'ont pas vraiment lu ainsi que par une critique des auteurs narcissiques et égocentriques qui croient que jamais personne ne comprendra vraiment leurs œuvres. <br />Cependant, la série d'interviews est interrompue par une jeune journaliste qui va réussir à surprendre l'auteur par sa connaissance et sa compréhension de l'œuvre complète de Prétextat Tach...<br /><br />La lecture de mon tout premier Amélie Nothomb est une réussite!<br />Le style de cette auteur est vif et piquant et la misogynie du personnage principal de ce roman est tout simplement délicieuse irritante par son côté extrême et anachronique.<br /><span style="font-style: italic;">Hygiène de l'assassin</span> frappe par l'originalité de son histoire et par les surprises constantes offertes au lecteur qui, croyant toujours connaître la fin, va se retrouver détrompé à chaque page.</div>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-38319062515770002582010-04-06T10:37:00.002+02:002010-04-18T22:46:57.257+02:00Un bon jour pour mourir, Jim Harrison<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAhCeYhz7vn5uYyjpvyfjwqsOpFsFjTcPSDzmv981-O8ZgDXLS8DbrwVNOrHPOhlsjWjeSY-boOOE7RVSR0QdJFTTEXsQviA1E-vqdADN7C4eNRnvmzCVPiCs9ASDrIKYWqXvskHNtmQk_/s1600/1059705_3032330.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 118px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAhCeYhz7vn5uYyjpvyfjwqsOpFsFjTcPSDzmv981-O8ZgDXLS8DbrwVNOrHPOhlsjWjeSY-boOOE7RVSR0QdJFTTEXsQviA1E-vqdADN7C4eNRnvmzCVPiCs9ASDrIKYWqXvskHNtmQk_/s200/1059705_3032330.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456940964466870978" border="0" /></a>Dans ce roman, Jim Harrison raconte la folle épopée américaine de trois jeunes adultes des années 1960.<br /></div><div style="text-align: justify;">Après s'être rencontrés dans un bar et avoir partagé quelques parties de billards, deux hommes décident de prendre leur voiture pour atteindre le Grand Canyon et y saboter un barrage qui détruit l'écosystème de la région. Sylvia, le coup d'un soir récurrent de Tim, rejoint alors l'aventure dans l'espoir de convaincre son ancien militaire, drogué par des dizaines de petites pilules, de poser ses valises et d'accepter enfin de l'épouser.<br /><br />De son côté, le narrateur, troisième membre de la bande, observe toute cette agitation amoureuse tout en succombant au charme de Sylvia.<br /><br />Parsemée de drogues plus ou moins fortes, d'alcool et de bordels, la virée en voiture va devenir de plus en plus périlleuse et les esprits s'en trouveront de plus en plus échauffés.<br /><br /></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-style: italic;">Un bon jour pour mourir</span> est un roman court, bien tourné et efficace.<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'histoire est simple et aborde de manière plutôt superficielle de nombreux thèmes tels que la drogue, l'alcool, le désir, l'amour et la protection de l'environnement. Cependant, si la forme reste superficielle, le fond et les réflexions que provoquent l'histoire chez le lecteur sont, elles, beaucoup plus profondes. En effet, Jim Harrison trouve un moyen ingénieux en créant un roman frais et en apparence sans conséquences mais dont l'histoire va peu à peu s'imprégner dans l'esprit du lecteur et ne plus le quitter. De plus, le côté pathétique de la fin choisit par l'auteur se révèle décevante d'un point de vue purement stylistique mais confirme au lecteur son besoin de prendre du recul et de réfléchir.</p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-46357132670799282522010-02-21T10:58:00.003+01:002010-04-18T22:46:45.789+02:00Les Liens du sang, Thomas H. Cook<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjax4ACHcuzS6vpH_StHp0wQfbVvCBjRWhq8Y1NRoWfQmNb2aIUjnsIabhO6eYX2SBYK7OhPekSVvSBfz0AnEQn9vNhmG73oP-zeR62eTcrZNK7b6WPg2ZKVtUTsxitg71enPVUx2xyI0JP/s1600-h/les+liens+du+sang.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 136px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjax4ACHcuzS6vpH_StHp0wQfbVvCBjRWhq8Y1NRoWfQmNb2aIUjnsIabhO6eYX2SBYK7OhPekSVvSBfz0AnEQn9vNhmG73oP-zeR62eTcrZNK7b6WPg2ZKVtUTsxitg71enPVUx2xyI0JP/s200/les+liens+du+sang.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5440634689569831714" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Les liens du sang</span> aborde le thème de la schizophrénie sous couvert d'une enquête policière. Dès l'ouverture du roman, on assiste à une division de l'histoire entre un interrogatoire décrivant les faits et des flashbacks les faisant revivre. Cette dichotomie permet ainsi aux lecteurs d'évoluer au sein de l'histoire tout en pouvant l'analyser directement.<br /><span style="font-style: italic;">Les liens du sang</span> raconte l'histoire de David Sears et de sa soeur Diana qui après avoir vécu sous l'autorité d'un père sévère souffrant de schizophrénie doivent réapprendre à vivre normalement. Malheureusement, les deux adultes comprennent qu'ils ne peuvent se défaire définitivement de cette maladie lorsque Diana donne naissance à un garçon Jason qui en est atteint. L'histoire commence alors après l'accident qui a amené à la noyade de Jason quelques années après sa naissance. Face à la perte de son enfant, Diana se comporte de manière étrange et effraie David qui retrouvant en elle les attitudes de leur père va essayer de la raisonner pour protéger sa famille.<br /><br />Si au cours de la lecture, la division permanente entre l'interrogatoire et le reste des faits offre un peu d'originalité à l'histoire, celle-ci reste malheureusement très mal écrite et plate.<br /><span style="font-style: italic;">Les liens du sang</span> fait donc parti de ces polars pour lesquels on se force à tenir jusqu'au bout se persuadant que la fin va en vouloir la peine. Malheureusement, il fait également parti du petit sous ensemble de ces mêmes romans pour lesquels notre courage et notre motivation à tenir jusqu'au bout ne sont pas récompensés. Heureusement, cette déception ne vous prendra que quelques petites heures de lecture.E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-13669012441785589802009-12-03T17:48:00.002+01:002010-04-18T22:46:33.631+02:00A Genoux, Michael Connelly<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXJY0KIU4SP6SToZeL35YYlv268zNeYx5NUTvxefz_9eaSEX0l5jl9k0KK9tV336m0IifBgH-cXq8pt_YUeO8D2_w5ACVxHIvE9ez2EiGaBQXQlcsA062veCFDsq-UhPBvMgfEtA2VLNbx/s1600-h/9782757813799.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 120px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXJY0KIU4SP6SToZeL35YYlv268zNeYx5NUTvxefz_9eaSEX0l5jl9k0KK9tV336m0IifBgH-cXq8pt_YUeO8D2_w5ACVxHIvE9ez2EiGaBQXQlcsA062veCFDsq-UhPBvMgfEtA2VLNbx/s200/9782757813799.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411053395897907922" /></a><br /><i>A genoux</i> reprend une partie des personnages familiers de Michael Connelly avec l'inspecteur Harry Bosh et l'agent fédéral Rachel Walling.<br />Stanley Kent a été assassiné au Belvédère juste au dessus de l'ancienne maison de Madonna ce soir entre 20h et 23h, personne n' a rien vu ni entendu, le corps est retrouvé par une patrouille de sécurité faisant sa ronde nocturne habituelle. Arrivés à la maison des Kent, Bosh et Walling trouvent Alicia, la femme de Stanley Kent, ligotée, nue sur le lit. Il s'avère alors que le docteur Stanley Kent est responsable du transfert entre hôpitaux des produits radioactifs servant à soigner le cancer et que son meurtre survient après qu'il ait volé sous contrainte plusieurs unités de césium dans un hôpital. La piste d'une menace terroriste est alors très vite choisie et Bosh doit fait face aux nombreuses agences fédérales pour conserver sa place dans cette enquête. Alors que tous les agents disponibles s'engagent dans la recherche du césium, Bosh continue à enquêter sur le meurtre de Stanley Kent avant de déclencher le retournement de situation digne de tout bon polar. <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Depuis que j'ai lu <i>Le Poète</i>, il y a un an, le talent de Michael Connelly ne fait plus aucun doute pour moi. Ses policiers sont d'une rare intensité et d'une grande originalité. Avec <i>A genoux</i>, Michael Connelly confirme cela en y ajoutant une nouvelle dimension: la politique. En choisissant délibérément le terrorisme comme point d'ancrage de son nouveau roman et en citant ouvertement le nom de terroristes reconnus, l'auteur se met en quête d'un nouveau genre de roman policier.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">La lecture de <i>A genoux</i> est facile et rapide et offre aux lecteurs une intéressante vision des changements qui ont eu lieu dans l'organisation de la protection de la sécurité intérieure des Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001.</p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-92036104148867850522009-11-28T19:45:00.003+01:002010-04-18T22:46:18.939+02:00Un roman français, Frédéric Beigbeder<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc8t8BJSN5yDPoBfQjCea4uUj62UXbqHNYo5qc_6EfhncYUJCpSfJv2w0wV1VWed_7acrLXPSX7gu73PV6x0q2i77LGrH-HsS3awqLkt6nWmDWvbZKvt32fUmHMNsmo-20EXnDgxiwo1-5/s1600/1282669745.2.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 130px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc8t8BJSN5yDPoBfQjCea4uUj62UXbqHNYo5qc_6EfhncYUJCpSfJv2w0wV1VWed_7acrLXPSX7gu73PV6x0q2i77LGrH-HsS3awqLkt6nWmDWvbZKvt32fUmHMNsmo-20EXnDgxiwo1-5/s200/1282669745.2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409227961193790002" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Le 28 janvier 2008, Frédéric Beigbeder est arrêté par la police après avoir été pris en flagrant délit de consommation de stupéfiant sur la voie publique. Amené au commissariat du VIII arrondissement de Paris, il y passe la nuit et la journée du lendemain avant d'être transféré dans une autre cellule pour une nouvelle nuit d'emprisonnement. Au cours de cette détention, le chroniqueur télé et romancier raconte avoir repensé à son enfance, à tout ce qui l'avait conduit à ce qu'il est maintenant. </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><i>Un roman français</i> est une subtile alternance entre les passages de sa détention et la redécouverte de ses souvenirs d'enfance qu'il clamait avoir totalement oublié.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Tout le monde pense que j'ai raconté souvent ma vie alors que je viens juste de commencer. J'aimerais qu'on lise ce livre comme si c'était mon premier.» (p269)</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans cette autobiographie, récompensée par le prix Renaudot 2009, Frédéric Beigbeder parle de son père riche bourgeois accaparé par le travail, de sa mère aristocrate peu aisée qui évolue au grès de ses coups de foudre et de son frère, éternel concurrent dont la vie l'a éloignée. Un <i>roman français</i> évoque également Chloé, la fille de Beigbeder et son rôle de père divorcé. Par un mélange de passé et de présent, l'auteur essaye alors de réfléchir sur son avenir et sur ce pourquoi il aime consommer les interdits.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'enjeu à la lecture de ce livre était grand: allais-je continuer à percevoir cet homme, l'auteur, comme le grand bourgeois arrogant et provocateur de la télévision ou allais-je découvrir derrière ce personnage un écrivain touchant et talentueux? La première solution fut souvent privilégiée au fil des pages où si petit à petit je me prenais de sympathie pour cet homme, il arrivait à me décevoir 3 ou 4 pages plus loin par son argot et son égocentrisme. Cependant, à l'heure où je tourne la dernière page de ce livre, je ressens un profond apaisement. Le succès de ce livre est mérité, il ne résulte pas uniquement du pouvoir médiatique d'un jet setteur qui prend de la coke sur un capot de voiture, mais d'un homme qui pour la première fois se révèle sous un nouveau jour, celui d'un père à l'enfance non difficile mais perturbante et qui peut expliquer nombre de ses travers. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Si le style littéraire est parfois déroutant, alternant la grande beauté de tournures réfléchies à de l'argot pur, simple et méprisant, l'histoire en est elle-même touchante et sans manière. <i>Un roman français </i><span style="font-style: normal;">est donc une œuvre facile à lire ouvrant la voie à une redécouverte de Frédéric Beibegder, cette fois peut être plus plaisante. </span></div><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"> </p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-6013885641393386812009-11-28T19:39:00.002+01:002010-04-18T22:45:32.034+02:00Vendetta, R.J. Ellory<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggm-CQurh-D4TVB7H5bzr459nTlwC4GD-_x7Hi3mJUPXu0PdBF5Z4xvDXA532v1py-VCefGRD58MMDpLPRlYUkdeTMsdIOFUndV-TSJtRJ2Pr3X1xeVizVactrUhnDEva3G6PADl8RDMNR/s1600/arton13973.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 128px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggm-CQurh-D4TVB7H5bzr459nTlwC4GD-_x7Hi3mJUPXu0PdBF5Z4xvDXA532v1py-VCefGRD58MMDpLPRlYUkdeTMsdIOFUndV-TSJtRJ2Pr3X1xeVizVactrUhnDEva3G6PADl8RDMNR/s200/arton13973.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409226588212056786" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;">Catherine Ducane, fille de Charles Ducane gouverneur de Louisiane, a été enlevée à la Nouvelle-Orléans. Selon les statistiques de la criminalité, plus le temps passe et plus les chances de retrouver Catherine vivante diminuent.<br />Au bout du quatrième jour, Enersto Cabrera Perez, le kidnappeur présumé se rend au siège provisoire du FBI à la Nouvelle-Orléans et exige, en contre partie des informations indiquant l'endroit de détention de Catherine, de pouvoir raconter l'ensemble de sa vie à Ray Hartmann, un fonctionnaire travaillant dans les enquêtes du crime organisé à Washington, alcoolique et sur le point de perdre toute sa famille.<br />S'ensuit alors le récit de la vie entière d'un homme de l'ombre, tueur à gage hors du commun et membre de la mafia italienne, malgré ses origines cubaines.<br /><br />Les chapitres du livre alternant l'enquête actuelle pour retrouver Catherine et les récits passés de la vie de Perez permettent de soutenir l'intérêt du lecteur en lui fournissant peu à peu de plus en plus d'indices sur la personnalité du kidnappeur et en impliquant petit à petit des personnalités politiques ou reconnues de la mafia dans la vie parsemées de meurtres de Perez.<br /><br />Cependant pour conserver tout l'intérêt d'un roman policier, je ne peux vous en dire plus sur l'histoire...<br /><br /><br />A la lecture de ce livre, le plus important est de reconnaître l'originalité dont à fait preuve l'auteur et la précision des descriptions qu'il a jugé bon d'offrir aux lecteurs. Ce roman est ancré dans l'histoire de la mafia italienne des années 1950 à aujourd'hui de manière extrêmement précise. Il offre une description fictive liée à des événements historiques tels que l'arrivée de Castro au pouvoir, la mort de Kennedy ou le Watergate, ce qui rend l'histoire extrêmement attrayante: et si le meurtre de Kennedy était-tel qu'il est décrit dans le roman?<br /><br />Bien que très original, ce livre est malheureusement pesant par sa longueur et j'ai du à plusieurs reprises me forcer à en continuer la lecture. Les descriptions sont très souvent longues et à plusieurs reprises très compliquées et parfois inutiles avec beaucoup de noms sur les membres de la mafia difficile à retenir au fil des pages. La satisfaction d'avoir tenu tout au long des 550 premières pages est heureusement exaltée par les 100 dernières, riches d'un style littéraire incroyable et d'une imagination sans borne.<br /><br />Si <span style="font-style: italic;">Vendetta</span> n'est pour moi pas le meilleur polar, il vaut cependant la peine d'être lu car j'ai rarement eu l'occasion de découvrir une œuvre aussi originale. Toute la question est alors de tenir bon, jusqu'à la fin.</div>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-38585216452213135142009-11-12T20:00:00.004+01:002010-04-18T22:45:14.976+02:00Le Club des Incorrigibles Optimistes, Jean-Michel Guenassia<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTsiOkKHgcW5kROzXKpBjSnPk0JkfwJ_zkzWJLS6GdEKCnFROk7gfbPvuqhqEP3rWHGVCnr1XEAgKqOedFoOLvjdvjvYIq1TwBCWnBqu-1Wd-lkYrWRCsqqtWS4yVQXBODmXpnUvCxe8bC/s1600-h/guenassia.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 136px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTsiOkKHgcW5kROzXKpBjSnPk0JkfwJ_zkzWJLS6GdEKCnFROk7gfbPvuqhqEP3rWHGVCnr1XEAgKqOedFoOLvjdvjvYIq1TwBCWnBqu-1Wd-lkYrWRCsqqtWS4yVQXBODmXpnUvCxe8bC/s200/guenassia.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5403295725974241746" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;">« On est obligé de tuer quand on ne peut plus discuter, ni transiger, ni trouver un compromis, ni se convaincre. Il n'y a pas d'alternative. Le gagnant est celui qui survit. » p749<br /><br /><br />Michel Marini, jeune collégien au lycée Henri IV, est passionné par le babyfoot avec son copain Nicolas, découvre le rock grâce à son grand frère Franck, ne s'arrête de lire ni pour traverser la rue ni en classe et se développe tout juste une passion pour la photographie. C'est avec toute la curiosité d'un adolescent qu'il découvre, en 1959, l'existence d'un club caché à l'arrière de la salle de son bistrot favori Le Balto. Ce club rassemble de nombreux réfugiés qui ont fuit l'Europe de l'Est et qui se retrouvent ici pour jouer aux échecs et lutter contre la solitude.<br />L'œuvre de Jean-Michel Guenassia nous raconte l'intégration progressive de Michel dans ce club où se révèle toutes les problématiques de l'exil. Cependant, au-delà de son activité au Balto, Michel reste un adolescent devant faire face à des conflits familiaux et aux problèmes récurrents de l'amitié et de l'amour, primordiaux à cet âge.<br />Dans ce club où la règle d'or est de parler français, les émigrés jouent aux échecs et refusent de repenser au passé. Leur fuite fut dure et déchirante, ils ne veulent pas évoquer ceux qu'ils ont dû laisser. On apprend à connaître ces optimistes au fil des pages, leur présent mais aussi petit à petit leur passé. Sur un fond historique, illustré notamment par la présence de Sartre et Kessel au club, Jean-Michel Guenassia aborde ainsi des sujets extrêmement variés qui suscitent encore des questions chez les jeunes d'aujourd'hui: le communisme, la guerre froide, l'Algérie, pour les questions politiques mais également la religion, l'amitié, l'amour et la trahison.<br />Au fil des pages, de nouveaux personnages apparaissent tout comme peu à peu, les personnes qui comptent dans la vie de Michel disparaissent. Franck, Cécile, Nicolas, Camille sont autant de personnes qui alimentent sa vie que ses amis du club. Ces rencontres et ces disparitions sont le fil directeur de l'oeuvre de Jean-Michel Guenassia et de la vie de Michel.<br />Ce livre apparaît ainsi comme un journal d'adolescence. Une adolescence particulière, révélatrice d'une époque et offrant la possibilité de réfléchir avec un œil nouveau sur des sujets édulcorés par notre éducation.<br /><br />Le Club des Incorrigibles Optimistes rassemblent les deux indispensables d'un chef d'œuvre littéraire: une histoire passionnante et bien ficelée et une écriture intéressante et soignée. Jean-Michel Guenassia par un savant mélange d'histoires imbriquées les unes dans les autres a su remplir sans aucun doute le premier critère: les personnages sont multiples et leurs interactions sont révélatrices de la multiplicité et de la complexité des thèmes abordés. Le style littéraire est quant à lui simple et élégant. Certains passages regorgent même d'une grande beauté: poétiques ou romantiques, poignants et directs.<br /><br />Ce « premier vrai roman » (Lire, n°378, Septembre 2009, Supplément Le Guide la rentrée littéraire 2009, p 20), comme il souhaite lui même l'appeler, est donc une réussite pour Jean-Michel Guenassia qui a été à juste titre récompensé par le prix Goncourt des lycéens 2009 et par la sélection de la rentrée littéraire des Virgin Megastore. Si le volume peut paraître certes déconcertant (757 pages), n'hésitez pas cependant à prendre votre courage à deux mains. Après quelques pages, vous serez ravis et à la fin vous regretterez le fait que ce merveilleux roman s'arrête.<br /><br />Il est cependant très difficile de décrire tous les sentiments qui m'ont envahie à la lecture de ce livre: l'auteur parvient à nous transporter dans la vie de Michel et à vivre au jour le jour avec lui. On se surprend indigné, triste ou heureux mais surtout on se découvre nous mêmes en pleine réflexion avec ce jeune adolescent à la notion du bien et du mal, à la révolte et à la liberté.<br /><br />Monsieur Guenassia, en attendant avec grande impatience votre prochain roman, je reste transportée dans ce monde de découverte et de réflexion.</div>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3364898267699752341.post-90769162058123120042009-10-26T20:49:00.000+01:002010-04-18T22:44:57.435+02:00Peur noire, Harlan Coben<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-_LKXgwhOv7aC5fPHRgpvTRSONt1nqZoLyM34ahp-mVRQJXnI5CXc3UK5doW8Pji7fHOc8wVaD76rv1sS89mGKF-A5JsPCRTeXIIUFwLmki5JHTeQw3DVTF7awd2A3o9vXV9r55HMw6TM/s1600-h/peur-noire-harlan-coben.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 111px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-_LKXgwhOv7aC5fPHRgpvTRSONt1nqZoLyM34ahp-mVRQJXnI5CXc3UK5doW8Pji7fHOc8wVaD76rv1sS89mGKF-A5JsPCRTeXIIUFwLmki5JHTeQw3DVTF7awd2A3o9vXV9r55HMw6TM/s320/peur-noire-harlan-coben.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5396998401635346322" border="0" /></a><br /><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Voilà un mois que j'avais perdu l'envie de lire et mon père arrive pour la première fois pour me rendre visite dans ma nouvelle ville, dans ma nouvelle chambre et sort alors de son sac le livre magique qui me manquait: le nouvel Harlan Coben.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Mon amour pour cet auteur est indiscutable. On ne peut pas parler de grande littérature à son propos certes mais est-ce qu'on demande à un polar d'être de la grande littérature? Moi, non. Pour moi, un polar doit vous prendre à corps et ne pas vous lâchez jusqu'à la fin. Il doit être le livre qui vous empêche de dormir, de faire vos devoirs et de sortir. Celui qu'une fois ouvert, vous ne pouvez plus refermer avant de l'avoir fini. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Les polars d'Harlan Coben sont tout ça, l'humour en plus. Alors quel meilleur moyen de retourner à la lecture que celui de lire un de ses livres? Aucun, sans doute.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Dans son nouveau roman, <i>Peur noire,</i><span style="font-style: normal;"> Harlan Coben donne encore une fois vie à son personnage fétiche: Myron Bolitar et à ses acolytes, Win son meilleur ami, riche et effrayant et Esperanza une ancienne star du catch féminin devenue l'associée de Myron dans MB Sport, son agence sportive. </span><i>Peur noire </i><span style="font-style: normal;">retrace l'enquête que va devoir mener Myron pour retrouver un potentiel donneur de moelle osseuse disparu dans la nature et dont le don pourrait sauver un jeune garçon de la mort. Pour la première fois, Harlan Coben utilise le sujet de la paternité comme élément déclencheur de l'implication de Myron dans une nouvelle enquête. Jusque là toujours très touché par ses amours de jeunesse et ses difficultés à s'engager, Myron doit maintenant faire face à un nouveau défi: celui de reconnaître la responsabilité qu'entraîne une éventuelle paternité.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;">Bien que l'histoire est originale et que comme toujours, l'issue de l'enquête n'est jamais celle que l'on croit jusqu'aux toutes dernières pages du roman, selon moi ce nouvel Harlan Coben est trop tourné vers les répliques comiques du personnage principal et de ses amis. Si l'humour de l'auteur m'a toujours surprise et plu, dans ce nouveau roman celui-ci est trop présent et le suspense nécessaire à un bon polar manque. Le bon dosage entre humour et policier, qui faisait l'apanage d'Harlan Coben est ici quelque peu bancal.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><i>Peur noire </i><span style="font-style: normal;">est donc un parfait roman pour tout ceux qui n'ont pas peur d'affronter l'humour noir d'un polar et qui veulent découvrir une histoire facile à lire, intéressante mais malheureusement manquant de dynamisme.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;">Cependant, je vous déconseillerais de commencer à lire du Harlan Coben par ce livre. L'humour qu'il contient ainsi que l'histoire s'apprécient nettement plus quand vous avez pu lire l'ensemble des livres prenant pour personnage principal Myron Bolitar.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Ainsi, si je dois l'avouer, j'ai pu avoir de nombreux fous rires à la lecture de ce roman, je n'ai pas frissonné de peur ou d'intérêt comme je le faisais pour </span><i>Dans les bois </i><span style="font-style: normal;">(2008), par exemple et j'étais plus impatiente de le lire pour découvrir de quel nouveau trait d'esprit Myron ou Win allait nous faire part plutôt que pour savoir ce qui était arrivé au donneur disparu.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><i>Peur noire</i><span style="font-style: normal;"> marque donc un dangereux tournant dans la bibliographie d'Harlan Coben, va-t-il continuer à privilégier l'humour aux histoires bien ficelées et haletantes dans son prochain roman?</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;">Affaire à suivre...</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>E.F.http://www.blogger.com/profile/11042473532653030204noreply@blogger.com1