samedi 28 novembre 2009

Vendetta, R.J. Ellory


Catherine Ducane, fille de Charles Ducane gouverneur de Louisiane, a été enlevée à la Nouvelle-Orléans. Selon les statistiques de la criminalité, plus le temps passe et plus les chances de retrouver Catherine vivante diminuent.
Au bout du quatrième jour, Enersto Cabrera Perez, le kidnappeur présumé se rend au siège provisoire du FBI à la Nouvelle-Orléans et exige, en contre partie des informations indiquant l'endroit de détention de Catherine, de pouvoir raconter l'ensemble de sa vie à Ray Hartmann, un fonctionnaire travaillant dans les enquêtes du crime organisé à Washington, alcoolique et sur le point de perdre toute sa famille.
S'ensuit alors le récit de la vie entière d'un homme de l'ombre, tueur à gage hors du commun et membre de la mafia italienne, malgré ses origines cubaines.

Les chapitres du livre alternant l'enquête actuelle pour retrouver Catherine et les récits passés de la vie de Perez permettent de soutenir l'intérêt du lecteur en lui fournissant peu à peu de plus en plus d'indices sur la personnalité du kidnappeur et en impliquant petit à petit des personnalités politiques ou reconnues de la mafia dans la vie parsemées de meurtres de Perez.

Cependant pour conserver tout l'intérêt d'un roman policier, je ne peux vous en dire plus sur l'histoire...


A la lecture de ce livre, le plus important est de reconnaître l'originalité dont à fait preuve l'auteur et la précision des descriptions qu'il a jugé bon d'offrir aux lecteurs. Ce roman est ancré dans l'histoire de la mafia italienne des années 1950 à aujourd'hui de manière extrêmement précise. Il offre une description fictive liée à des événements historiques tels que l'arrivée de Castro au pouvoir, la mort de Kennedy ou le Watergate, ce qui rend l'histoire extrêmement attrayante: et si le meurtre de Kennedy était-tel qu'il est décrit dans le roman?

Bien que très original, ce livre est malheureusement pesant par sa longueur et j'ai du à plusieurs reprises me forcer à en continuer la lecture. Les descriptions sont très souvent longues et à plusieurs reprises très compliquées et parfois inutiles avec beaucoup de noms sur les membres de la mafia difficile à retenir au fil des pages. La satisfaction d'avoir tenu tout au long des 550 premières pages est heureusement exaltée par les 100 dernières, riches d'un style littéraire incroyable et d'une imagination sans borne.

Si Vendetta n'est pour moi pas le meilleur polar, il vaut cependant la peine d'être lu car j'ai rarement eu l'occasion de découvrir une œuvre aussi originale. Toute la question est alors de tenir bon, jusqu'à la fin.

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